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Qu'est-il arrivé à Manon pour que personne ne semble la voir ? Comment peut-on souffrir autant du regard (ou non-regard !) des autres ? Voilà ce qu'une adolescente peut vivre quand elle est "différente"... Jusqu'où cela peut-il aller ? Les jeunes de son âge (et les adultes) se rendent-ils compte du mal qu'ils peuvent faire par quelques mots ?
Au fil du livre, on voit Manon tout d'abord très violente à l'égard des autres, y compris de ses propres parents, évoluer, prendre du recul...
Ce livre peut apporter un témoignage sur le mal-être de certains adolescents, mais il met surtout l'accent sur un magnifique espoir, celui de bien vivre une différence, quelle qu'elle soit; J'ai été très touchée par ce récit et je le recommande vraiment !
Des policiers ayant eu des problèmes dans le passé, forment cette "Brigade de l'ombre", un peu à part de la police officielle, car elle pourchasse des goules, incarnations du mal. Après la découverte du cadavre mutilé d'une jeune fille, le commissaire Markowicz comprend vite que cette mort le concerne personnellement. Avec son équipe, il tente de résoudre l'affaire, tout en protégeant sa fille aînée, qui semble en danger. En plus de l'intrigue, j'ai aimé l'humanité des personnages, membres de la Brigade ou famille du commissaire. On découvre petit à petit leur personnalité, leurs faiblesses et leur mal-être. Le personnage "hors norme" d'Adélaïde, ainsi qu'un certain humour, permettent de souffler tout au long d'un roman qui n'en reste pas moins assez violent, dans l'intrigue mais aussi dans certains passages. Je le conseille plutôt à des jeunes à partir de 14 ans.
On ne peut qu’être choqué par la vie quotidienne de Mélanie, enfermée dans une cellule et entravée dans un fauteuil roulant pour se rendre en classe. Qu’a donc fait cette petite fille de 10 ans pour vivre ainsi ? Dans cette histoire, on découvre un monde futuriste certes, mais est-il vraiment si loin de nous que ça ? Qui sont les gentils, les méchants ? Jusqu’où peut-on aller dans les expériences scientifiques ? Qui peut en juger ? Comment vivre les différences ? L’Homme est-il conscient de sa responsabilité dans la survie de l’espèce humaine ?
A travers la quête pour la survie des personnages, l’auteur nous fait avancer dans ces réflexions, en nous poussant à remettre en cause nos certitudes premières ou tout au moins à nous interroger.
J’ai beaucoup aimé ce livre et la façon dont l’auteur nous dévoile les personnages, jusqu’à la surprise des dernières pages où … les faits sont jugés ? Attention cependant, l’horreur et la violence de ce monde peuvent choquer, mais ce qui est évoqué est tellement possible, qu’on ne peut s’empêcher de continuer de lire…
Ce dernier tome de la trilogie du Baztan nous transporte à nouveau dans la noriceur de l'âme humaine, les croyances ancestrales ("magiques"?) et les secrets de famille, avec des morts d'enfants. A cause de sa quête personnelle, la place dans l'intrigue de l'inspectrice Salazar, avec sa souffrance, ses doutes et même ses erreurs, rend le roman très prenant.
Une autre originalité de la trilogie, c'est de se dérouler au pays basque espagnol (et français dans ce dernier tome), cela change des romans policiers scandinaves...
J'ai vraiment aimé cette trilogie fortement marquée par un côté psychologique, avec juste un regret concernant la fin, qui pour moi, est une relance sur quelque chose à venir.
Excepté Matt et Gary, les autres participants au voyage ne se connaissaient pas, mais ils vont, ensemble, créer une "famille", se dévoilant et s'apprivoisant, chacun à leur façon.
Beaucoup de sensibilité, pour un sujet difficile : la maladie d'Alzheimer. Malgré cela, l'auteur réussit à nous faire surtout voir, l'amour de la vie et l'écoute de l'autre, au fil du roman.
Un voyage qui nous apprend à voir différemment la vie quotidienne, quelle qu'elle soit.
Sujet peu abordé en France : être parent à 17 ans, finir ses études secondaires dans un lycée alternatif (avec crèche intégrée). Interrogations, doutes, remise en question, choix rien n'est éludé. Le "plus" du roman : le héros est un homme.
La magie est un lien profond entre le grand père, sur son lit de mort et son petit-fils Micah. Ce dernier espère un miracle mais aura-t-il lieu? Sous quelle forme? Beaucoup de poésie mais aussi d'amour dans cette quête de l'enfant. Où est le rêve? Où est la réalité?
J'ai apprécié l'évolution des rapports entre la jeune fille Calpurnia et un grand-père bourru, seul membre de la famille à ne pas la confiner dans son rôle de fille. Le regard qu'elle porte sur les sciences nous amenant à nous questionner aussi sur la nature et les sciences.
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